31 janvier 2013


Lâcher prise (dire oui à la vie)...

A peine ouvert, et voici déjà ce blog au repos…. Quelle honte!

Je peux l’avouer ici, puisque de toute façon personne ne lira ces quelques mots/maux.
J’ai accumulé, tant accumulé… En silence. Toujours en silence. La faiblesse a finalement pris le dessus. Il aura suffi de quelques paroles lâchées un peu sèchement par ma fille, pour que ces larmes, trop longtemps retenues se mettent à couler. Sans fin, sans répit.
Je me noie dans ce puits de tristesse et d’épuisement. L’impression de couler. L’envie de glisser. Vais-je réussir à refaire surface ?

« Nos petits mouchoirs »… Mes petits mouchoirs. Ce titre comme une évidence, comme une certitude. Certainement pas un hasard comme je l’avais tout d’abord imaginé…

Je ne sais pas encore quel sens donné à ce blog. Quel chemin emprunter. Rester superficielle? Prendre le risque de me livrer, de me dévoiler bien au-delà des apparences? Serai-je capable d’encaisser les coups que je ne manquerai pas de recevoir?
Autant de questions qui sont toujours en suspens…

Février arrive demain. Ce mois si douloureux pour moi. Celui que je redoute tant depuis quelques années….




-                                                                  -  Qui es-tu ? demanda la chenille.
-                                                                  - Je ne sais pas très bien, en ce moment, répondit timidement Alice ; disons que je sais qui j’étais quand je me suis levée ce main, mais je pense que j’ai changé plusieurs fois depuis ce moment-là.

                                                Lewis CARROLL
                            Alice au pays des Merveilles 


27 janvier 2013



Dans ma bibliothèque



Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. 
C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
À la façon d'un chœur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la 
naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la détention dans les camps d' internement – l'État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.
Ce roman raconte la destinée misérable des émigrées : la plupart du temps, leurs maris sont en fait des paysans pauvres qui les dépucellent brutalement dès le premier soir, la vie se résume aux travaux des champs ou à la domesticité, et l’hostilité des Américains « de souche » se manifeste insidieusement jusqu’à exploser lors de la guerre, quand les immigrés japonais sont regardés comme des ennemis de l’intérieur. L’injustice s’ajoute alors à la souffrance et aux humiliations, aggravant la dimension tragique de cette aventure. 'Certaines n’avaient jamais vu la mer' est un livre puissant, poétique, brillant. Une véritable réussite.

26 janvier 2013



Dans la tempête...

Je voulais que tu comprennes ce qu'est le vrai courage.....
C'est savoir que tu pars battu d'avance et, malgré ça, agir quand même et tenir jusqu'au bout.

Harper Lee




24 janvier 2013


In the beginning....

Voilà, c'est fait!

A l'heure où la blogosphère semble plongée dans une certaine léthargie...
A l'heure où IG fait des ravages....

J'ouvre (enfin!) mon blog. Un blog en construction...

Désormais, je serai heureuse de vous retrouver ici.